Suis le petit radeau au long de chemin des flotteurs – de la « Enz » jusqu’en Hollande
Une partie du bois est utilisée sur place, l’autre partie est apportée sur les rivières à des endroits loin d’ici et elle est vendue jusqu’en Hollande. Pour le transport, un nouveau métier est créé, celui du « flotteur ».
Les radeaux de la Forêt-Noire font leur travail sur les rivières Enz, Würm, Kinzig et Murg. La drave est vue comme « activité artisanale et masculine » étant donné que c’est lucratif et qu’elle exige des hommes expérimentés et courageux. Ce romantisme ne correspond pas à la vie quotidienne des flotteurs. Le travail est dur et mortel. Pendant des semaines et des mois, les flotteurs sont en cours de route pendant que les femmes s’occupent de la maison, de la famille et d’une petite agriculture. Les flotteurs et leurs valets ne sont employés que saisonniers, les marchands de bois font les grandes affaires.
Des troncs d’arbre entiers sont transportés par rivières dans les vallées de la Forêt-Noire par des glissements ou par cheval et ils sont noués en radeaux longs et étroits. Un système goupillé se composant d’étangs et de barrage de régulation veille à ce qu’il y ait assez de quantité d’eau. Avec l’ouverture des digues, les flotteurs dirigent les radeaux de la Forêt-Noire quasiment sur un flot d’eau jusqu’aux grands ports des radeaux.
À des endroits spéciaux, s’appelant « Umbindeplatz », on a formé une unité de plusieurs petits radeaux. Au Rhin, même des radeaux capitaux énormes – jusqu’à 400 m longs et 80 m larges – sont composés. Ils existent on ne sait combien de milliers de troncs. De plus, sur un radeau capital, une grande quantité de denrées alimentaires et de marchandises ainsi que des logements pour les flotteurs et des bestiaux sont transportés. Pour la gouverne d’un tel mastodonte de radeaux, on a besoin de plus de 500 personnes ! Le bois est vendu dans toutes les villes qui sont plutôt grandes et qui sont au long du Rhin. Les sapins de Hollande, étant beaucoup désirés, particulièrement les troncs longs et gros, sont transportés par flottage jusqu’aux Pays-Bas où ils sont utilisés pour la construction des bateaux et des villes.
Peter marcha seul dans la forêt jusqu’au Tannenbühl. En arrivant au point le plus haut, il fut incroyablement tranquille, on ne put même pas entendre chanter les oiseaux. Aurait-il dû retourner ? En fait, où aurait-il dû trouver cet esprit ? Tout à coup, Peter se retrouva devant un sapin si grand et si énorme qu’il fut étonné.
« Il a sûrement 1000 ans déjà. Oui, c’est ici où pourrait vivre le petit homme de verre ! » Content, il leva son chapeau, il se racla la gorge (un raclement fort) et il fit une révérence : « Je vous souhaite une soirée radieuse, Monsieur petit homme de verre. » Mail il ne suivit aucune réponse.
Peter se gratta la tête : « Peut-être dois-je réciter le petit vers. » Et quand il eut récité le début, il vit en un éclair une petite créature avec des chaussettes rouges et un chapeau pointu qui disparut tout de suite de nouveau derrière un sapin. Et que fut-ce ? Un ricanement bas et enroué ! Effrayé, Peter partit en courant, il redescendit la colline.
« Peter Munk, que fais-tu au Tannenbühl ? » Une voix grave résonne tout à coup derrière lui. Peter serait presque tombé. De l’autre côté de la forêt, il vit un homme géant habillé en vêtements de flotteurs et avec une baguette à la main aussi long qu’un mât. « Le Michel-Hollandais. » Peter se mordit les lèvres.
« As-tu peur de moi ? » Le géant rit horriblement (un rire horrible) et il fit briller ses rangées de dents disproportionnées. « Si tu veux, je t’aiderai te sortir de la misère. » Peter se mit à courir. Son cœur battit si fort, il crut qu’il pourrait éclater. À grands pas, le Michel-Hollandais marcha à côté de lui. (Menaçant) « Tu le regretta, petit gaillard, tu ne m’échapperas pas ! (Flattant) Écoute-moi et ne t’en vas pas… » Peter fut à bout de souffle.
En regarda sur son épaule, il vit le géant prendre son élan et lancer sa baguette envers lui. Tout de suite elle devint un serpent. Peter cria, un coq de bruyère apparût comme tombé du ciel, il saisit le serpent avec son bec et il disparut rapidement de nouveau. Le Michel-Hollandais sembla presque aussi surpris, mais Peter se ressaisit plus vite. Il courut entre les broussailles à travers champs jusqu’à ce qu’il n’ait plus pu entendre les menaces du géant.
Suis le petit radeau au long de chemin des flotteurs – de la « Enz » jusqu’en Hollande
Bad Wildbad
Les radeaux de « Enz » sont jusqu’à 200 m long et 4 m large.
Heilbronn
On fait un radeau de vallée plus large de 3 radeaux de « Enz ».
Mannheim
Maintenant, les radeaux sont 23 m large.
Bingen
Le début de la vallée moyenne Rhin : le passage est très dangereux à cause des rochers, des endroits étroits et des courants.
Andernach
Des radeaux de capital se constituent avec une longueur de jusqu’à 400 m et une largeur de 80 m.
Dordrecht
le port de destination des radeaux d’Hollande. Ce sont 500 km de Mannheim jusqu’à Dordrecht. Un radeau a besoin de plusieurs semaines pour y arriver.